Notre approche pédagogique est sous-tendue par une dimension interdisciplinaire,
non pas dans une pensée universitaire descendante car les réalités rencontrées par les
professionnel.le.s sont elles-mêmes interdisciplinaires. Une action d’accompagnement-
formation ne peut qu’être en lien permanent avec les vécus et les expériences : on ne
peut dissocier théories et savoirs-pratiques en situation professionnelle. Il ne s’agit
pas uniquement de maîtriser une situation professionnelle, toute pédagogie doit avoir pour objectif d’apprendre quelque chose de plus : l’intervenant a aussi une fonction
d’étayage.
La participation du stagiaire dans une action de formation doit être soutenue, ce qui nécessite :
- La définition d’objectifs, une structuration méthodologique et la conduite des échanges entre les participants : « l’organisation spontanée n’est jamais une organisation démocratique…tout groupe laissé à lui-même développe spontanément une organisation restrictive de l’égalité, détruit la cohésion…il faut que l’égalité de droit soit maintenue et c’est un des rôles formels de l’intervenant. (Didier ANZIEU ET Jacques-Yves MARTIN – « La dynamique des groupes restreints ») Toute vie d’un groupe connaît différentes phases. Traversé par un ensemble de processus psychiques et sociologiques, l’un des phénomènes courant des groupes est d’être plus ou moins en prise avec la pression à la conformité.
- Un travail à la fois sur la dynamique collective de groupe : le groupe est une ressource dans le cadre des pédagogies actives.
- Une attention permanente à la communication pédagogique par une posture de bienveillance, le respect de la progressivité. L’intervenant est un facilitateur, un catalyseur et non un instructeur au sens strict du terme. Il développe des aptitudes de coopération entre les participants, traite positivement les éventuelles tensions internes et/ou obstacles à la progression du groupe vers ses buts. Un temps de synthèse en fin de séquence est essentiel.
- La mise en œuvre d’une pédagogie par le questionnement et par la découverte qui met en jeu l’induction (en partant du réel) permettant l’accroissement du potentiel intellectuel, la motivation intrinsèque, la confiance en soi, l’autonomie et la réalisation de soi…. » – Roger MUCCHELLI « Les méthodes actives »
L’APSN dispose d’une variété de supports et modalités d’animation permettant de mettre en pratique notre approche pédagogique. Afin de favoriser les interactions in situ, nous privilégions les formations en présentiel. Néanmoins, elles peuvent être adaptées à un format en distanciel.
En amont de la formation, l’APSN est attentive à recueillir les attentes des commanditaires et des professionnels afin d’adapter les modules au contexte des services et des réalités des pratiques.
La démarche d’évaluation des formations In situ, durant l’action de formation :
- Des temps de synthèse à la fin des séquences invitant les stagiaires à répondre à la question : que retenons-nous ?
- L’implication individuelle et collective dans les échanges, les questionnements et les exercices ;
- Les temps de bilan « à chaud » à la fin de chacune des journées de formation.
A l’issue de la formation :
- Les stagiaires renseignent directement sur notre plateforme DIGIFORMA un questionnaire de satisfaction. Les données sont traitées par l’APSN et formalisées dans un livret remis aux commanditaires.
- Les formateurs consultants rédigent leur propre bilan qualitatif portant sur : la réalisation des objectifs de la formation, la dynamique de groupe et l’implication des stagiaires, les points forts et difficultés éventuellement observées, des préconisations.